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Objets de collection

Les ventes aux enchères en ligne d’objets de collection permettent d’assouvir toutes ses envies, des flacons de parfums aux instruments de musique, des appareils photos, caméras et téléviseurs aux stylos, porte-plumes et encriers.
« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder », écrivait Oscar Wilde. Dans ces ventes aux enchères d’objets de collection, les pipes, briquets, caves à cigares, tabatières et pots à tabacs sont des objets très prisés, comme également les cartes postales ou les vinyles. Les nécessaires fumeur y font un tabac. Les placoemaillophiles, collectionneurs de plaques émaillées, y trouveront leur bonheur. Les timbrés de philatélie y dénicheront de rares timbres de collection, et les amateurs de taxidermie des animaux naturalisés. Sur le tapis rouge de l’Hôtel Drouot, on assiste à un véritable festival de Cannes -qu’elles soient à pommeau ou à système-, à un défilé d’élégance automobile où se succèdent voitures, véhicules hippomobiles, et même avions, bateaux et motos !Les ventes aux enchères d’objets de collection englobent les objets de curiosité, ces « choses rares, nouvelles, singulières » selon le Littré, qui comprennent notamment les scientifica les instruments scientifiques. A Drouot, la curiosité n’est pas qu’un vilain défaut.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes live d’objets de collection à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

EILEEN GRAY (1878-1976) Glace-escalier, 1919-1924, possiblement pièce unique et provenant de la Galerie Jean Désert Miroir-coiffeuse à suspendre. La base, évoquant un escalier à double volée, réalisée en placage de sycomore; la partie centrale recevant un tiroir en ressaut; chaque extrémité accueillant un évidement muni d’un système d’éclairage. La partie haute cintrée présente un miroir biseauté d’origine ceint d’une large moulure laquée brun La partie arrière est munie d’un dos démontable et d’un système d’accroche murale. État et restaurations d’usage. Hauteur: 53,3cm – Longueur: 71,5cm - Profondeur: 20cm Provenance: Notre œuvre faisait très probablement partie des œuvres dispersées lors de la fermeture de la Galerie Jean Désert en 1930 (cf. inventaire du stock cette année-là). L’artiste elle-même organisa cette dispersion en réunissant clients et amis afin de leur faire acquérir les œuvres présentes à des conditions préférentielles. Bibliographie: - Wendingen – Eileen Gray, meubelen en intérieurs – N°6 de 1924. Notre Glace-escalier, ou un modèle identique, reproduite page 17. - Henri Verne et René Chavance – Pour comprendre l’art décoratif moderne en France - Éditions Hachette, Paris, 1925. Notre Glace-escalier, ou un modèle identique, reproduite page 209. - J. Stewart Johnson – Eileen Gray, designer – Catalogue accompagnant l’exposition organisée au Museum of Modern Art (MoMA), New York (6 février – 1er avril 1980), Éditions Debrett’s Peerage Ltd., Londres, 1979. Une Glace-escalier référencéepage 31, au sein de l’inventaire de la boutique Jean Désert établi en 1930. - Brigitte Loye – Eileen Gray 1879-1976, architecture design – Éditions Analeph/ J. P. Viguier, 1983. Une Glace-escalier référencéesous le numéro 83 page 154, au sein de l’inventaire de la boutique Jean Désert établi en 1930. - Peter Adam – Eileen Gray, Architect / Designer – Éditions H. N. Abrams, New York, 1987. Un miroir-coiffeuse cité page 99-101 parmi la décoration de la chambre-boudoir de Madame Mathieu-Lévy dans son appartement de la rue de Lota(sans élément photographique), l’œuvre également référencée sous le numéro 180 du catalogue raisonné, page 390.

Estim. 80 000 - 120 000 EUR

MARGUERITE DE BAYSER-GRATRY (1881-1975) Coupe avec couvercle, pièce unique, notre œuvre présentée au Salon des Artistes Décorateurs, Paris,1932 Grande boîte circulaire; le couvercle bombé. La bordure de la base et celle du dessus présentent un ressaut formant un bourrelet une fois les deux parties appairées. Marbre-onyx d’Égypte. Un petit éclat recollé en bordure du ressaut central. Hauteur: 11cm – Diamètre: 20,5cm Provenance: Famille de l’artiste. Expositions: - 19e Salon des Artistes Décorateurs, Paris,1932 - Notre œuvre présentée lors de cette manifestation. - Marguerite de Bayser-Gratry (1881-1975) - Sculptures - Galerie De Bayser, Paris, du 21 octobre au 5 novembre 2005. Notre œuvre présentée lors de cette manifestation. Bibliographie: - Salon des Artistes Décorateurs, Paris,1932 – Catalogue de cette manifestation. Des œuvres de Marguerite de Bayser-Gratry citées (plusieurs vases en onyx et marbre) dans cette publication. - Jessie Michel- Marguerite de Bayser-Gratry, femme sculpteur (1881-1975)– Catalogue raisonné – Éditions Mare & Martin, Paris, 2010. Notre œuvre reproduite page 23, référencée et reproduite sous le numéro 1 page 134 dans le chapitre Coupe avec couvercle du catalogue raisonné et figurant sur une photographie d’archive prise au Salon des Artistes Décorateurs reproduite page 291. Marguerite de BAYSER-GRATRY(1881-1975) C’est un heureux hasard qui décida de la vocation de Marguerite de Bayser-Gratry, mais c’est un travail sans relâche et une passion pour son art et pour les matériaux qui feront que l’artiste rencontra son remarquable destin de sculpteur1. L’importance de son œuvre se mesure par la richesse esthétique et la qualité de ses réalisations, elles-mêmes marquées par leur grande variété, tant dans les sujets abordés que dans les matières traitées. La typologie de ses œuvres s’étend des premières œuvres réalistes aux portraits, aux objets décoratifs, à la sculpture coloniale et à la statuaire religieuse, en passant par la sculpture animalière, qui la fit grandement connaître et où elle s’affirma particulièrement. Au travers de sa longue carrière, Marguerite de Bayser-Gratry donna libre cours à ses explorations des formes et de la matière, dans une recherche perfectionniste – et par définition perpétuelle – de stylisation et d’essentialité. L’artiste commença par hasard à modeler l’argile pour contrer son ennui. Le milieu aisé dans lequel elle évoluait lui permit de se dévouer totalement à son art. N’étant limitée ni par le temps ni par les moyens, et n’ayant pas pour impératif de vendre ses œuvres, cette autodidacte devint rapidement sculptrice de renom. Présentant ses sculptures dans de nombreux salons, elle fut très vite reconnue pour la qualité de son travail. Aux premières créations réalistes de ses débuts succédèrent des œuvres déjà emplies de son identité propre. S’orientant progressivement vers une stylisation des formes et une suppression de tout superflu, son style se confirmera par le biais de ses rencontres et de ses voyages. Dès son arrivée à Paris en 1915, l’artiste commença à créer des figures de plus en plus épurées. Son premier voyage en Égypte, cinq ans plus tard, renforcera cette tendance et sera vecteur de révélation pour l’artiste, qui trouva dans le langage de l’art égyptien, et particulièrement dans celui de la IVe Dynastie, une nouvelle approche de son travail. Marguerite de Bayser-Gratry resta à tout jamais fascinée par la géométrie et la pureté de la statuaire antique de ce pays et décida de se servir de cette symétrie comme guide pour façonner les traits de ses propres sculptures. Par ailleurs, c’est aussi en Égypte qu’elle découvrit de pierres peu utilisées en Occident, qu’elle utilisera régulièrement, notamment pour ses œuvres décoratives. Dans le corpus de l’œuvre de Marguerite de Bayser-Gratry, la part consacrée aux arts décoratifs s’étend sur une courte période de sa carrière, essentiellement durant les années 1920 – moment où l’artiste était en quête de son style. Ces œuvres – principalement des vases – présentent des formes simples et élégantes, dans des matières variées, souvent rares et précieuses. L’équilibre qui transparait de ces objets se rattache particulièrement à l’art égyptien, qui révéla à l’artiste sa méthodologie. La sobriété formelle des objets décoratifs créés par Marguerite de Bayser-Gratry est directement issue de son approche des matériaux qu’elle prenait un grand soin à sélectionner. On constate aisément l’effet décoratif que la sculptrice chercha à faire naître par la mise en valeur des particularités de la matière travaillée. La simplicité des formes et la qualité des matières de ces œuvres en font ainsi des témoins clés de l’orientation stylistique de la sculptrice. Ces objets « af

Estim. 15 000 - 20 000 EUR