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Arts du monde

Au top ten des enchères, les arts premiers ne sont pas les derniers. Qu’on les appelle art du monde, arts tribal ou arts tribaux, ces trésors d’Arts d'Afrique, d'Amérique et d'Océanie vendus aux enchères ont fasciné les collectionneurs d’André Breton à Pablo Picasso, de Pierre Vérité à Jacques Kerchache, lequel a contribué à faire entrer au Louvre en 2000 les productions de ces peuples jugés « sans écriture et sans histoire » en préfiguration de l’ouverture du musée du Quai Branly à Paris.
« Les chefs-d’œuvre du monde entier naissent libres et égaux », disait cet amateur au sujet de ces objets magiques venus des quatre coins du globe : d’Afrique (Côte d'ivoire, République du Congo, République démocratique du Congo, Nigeria, Angola, Burkina-Faso, Gabon, Madagascar …), d’Océanie (Papouasie Nouvelle-Guinée, Îles Marquise, Îles Cook, Îles Salomon, Nouvelle-Zélande, Polynésie …) des Amériques (Taïnos des Iles Caraïbes, Inuits du golfe de l’Alaska) et d’Insulinde (Bornéo, Indonésie …).
S’ils ont acquis tardivement le rang d’œuvres d’art, les arts premiers provoquent depuis 2000 le feu (sacré) des enchères en ligne, qu’il s’agisse de masques Dogon, de statues Fang ou de figures de reliquaires Mbulu Ngulu Kota ; de pendentifs Maori ou de sculptures Eskimo…
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Lots recommandés

[HANOUCCA] Lampe de Hanoucca en argent. Très intéressant modèle au Shamash en forme d’ibis. La base de la lampe est gravée en allemand du texte suivant : En souvenir pour le Rabbin de District Aron Guggenheimer de la part de sa communauté de Kriegshaber. Le président : Samson Oberdorfer et Jakob Goetz. Allemagne, XIXe siècle. Poinçon de titre 13 et poinçon d’orfèvre sur la partie haute. 29 x 21 cm - Poids : 459 g Plusieurs vis et écrous remplacés. Le shamash endommagé et troué. Socle usé avec manques. Le rabbin Aron Guggenheimer (1793-1862), diplômé de la yeshiva de Fürth, devint en 1819 rabbin du district de Kriegshaber. Il était partisan du mouvement réformateur et prononçait ses sermons exclusivement en allemand. En 1836, il joua un rôle clé dans la conclusion réussie du Synode du district du Haut Danube à Augsbourg, qui améliora les conditions religieuses des Juifs. L’enseignement religieux était au centre de son travail, notamment dans les lycées d’Augsbourg de St. Anna et St. Stephan. Il est à l’origine de la création de fondations pour soutenir les apprentis juifs pauvres. Bibliographie : Hans K. Hirsch, «le rabbin Aaron Guggenheimer. Une contribution à la vie religieuse quotidienne dans les communautés rurales juives de Souabe centrale au XIXe siècle», dans : Histoire et culture des Juifs en Souabe 2, 2000, 53-63. Mots clés : judaïca, juif, juive, hébreux, rabbins, jewish, torah, hebrew, hebraica, judaisme, synagogue, sionisme, pessah, pessach, haggada, haggadah, hagada, hagadah, passover, menora, menorah, hannuka, hannuca, hannoucca, hanouccah, torah, juden, israélite, Israël, antisemitism, antisémitisme, dreyfus, meguila, sepharade, sefarad, ketouba

Estim. 400 - 500 EUR

[AFFAIRE DREYFUS] [Jean Boullet] Affiche du film De William Dieterle, L’Affaire Dreyfus, avec Paul Muni. Idealia, Clichy, s.d. [1952]. 60 x 39,5 cm Ce film réalisé dans les années trente est sans doute, après celui de Méliès, le plus connu de la filmographie dreyfusarde de la Troisième République. Il s’agit du film de William Dieterle, The Life of Émile Zola, produit par la Warner en 1937. En plus d’interdire le film sur son territoire, le gouvernement français en exige également son retrait du Festival de Venise sous prétexte qu’il déshonore l’Armée française. Il faudra attendre 1952 et le cinquantenaire de la mort de Zola pour que le film apparaisse pour la première fois, le temps d’une unique séance, sur un écran de cinéma français (le Studio 28 de Montmartre). Toutefois, c’est une version anglaise et amputée de vingt-sept minutes que la censure autorise. En outre, une notice introductive précise aux spectateurs que : « des motifs qui ont pu faire pencher les premiers juges du Capitaine Dreyfus vers la thèse de la culpabilité. […] On ne saurait, sans trahir l’histoire, parler de culpabilité déclarée a priori par les chefs de l’Armée. Cette affaire n’était pas aussi simple que semble l’indiquer le film qu’on va voir. » Notre affiche est donc un témoin important du temps qu’il a fallu pour qu’il soit possible de parler sereinement de l’affaire Dreyfus en France. Un exemplaire de cette affiche se trouve au musée de Bretagne. Mots clés : judaïca, juif, juive, hébreux, rabbins, jewish, torah, hebrew, hebraica, judaisme, synagogue, sionisme, pessah, pessach, haggada, haggadah, hagada, hagadah, passover, menora, menorah, hannuka, hannuca, hannoucca, hanouccah, torah, juden, israélite, Israël, antisemitism, antisémitisme, dreyfus, meguila, sepharade, sefarad, ketouba

Estim. 400 - 600 EUR